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Sexologie

TROUBLES DE LA SEXUALITÉ

 

L'hypnose et absence de libido

Si l’on exclut les causes organiques, restent les causes mentales qui sont à l’origine de la plupart des cas.

L’impossibilité d’accéder au désir peut être un symptôme isolé, en rapport avec une situation conflictuelle conjugale, un deuil ou un stress récent. Ce symptôme peut aussi faire partie d’un syndrome dépressif qui allie classiquement fatigue, pessimisme, perte d’intérêt pour la vie en général, y compris pour l'acte sexuel.

En sexologie, le traitement du manque ou absence de libido repose d’abord sur la compréhension des causes déclenchantes.  Les séances d’hypnose seront orientées vers la résolution de cette dépression. Pour vivre sa sexualité, il faut être libre de toute rumination, culpabilité. Le thérapeute doit aller au plus près des difficultés évoquées par son patient et les aborder les unes après les autres.

 

Suggestions thérapeutiques :

  • Passer le corps en revue et vérifier la tranquillité de l’équilibre dans chaque partie.

  • Relance de la vie fantasmatique : imaginer des scènes érotiques, réveil des zones érogènes.

  • Commande physiologique des sécrétions vaginales (lubrification) et pour l’homme de l’afflux sanguin nécessaire à la turgescence de la verge. C’est là le lien organique : produire avec des mots et des images des réactions hormonales, des modifications physiologiques.

 

L'hypnose et le vaginisme

Le vaginisme est l’impossibilité pour la femme de laisser pénétrer dans son vagin le sexe de son compagnon. La contraction involontaire des muscles du vagin empêche même l’introduction d’un spéculum gynécologique ou d’un doigt. Toute tentative est vécue comme douloureuse, angoissante entraînant une contracture des muscles du petit bassin. Cette peur peut évoluer vers une phobie.

Cette affection n’empêche pas la femme d’éprouver du désir et du plaisir sexuel (par des orgasmes clitoridiens).

La stratégie thérapeutique repose sur l’imagerie sous hypnose. Pendant l’hypnose, il est demandé à la patiente de visualiser la possibilité d’une pénétration et de décrire ce qu’elle ressent dans son corps : crispation, fermeture, etc. et adapter les exercices en fonction de ses progrès.

La participation éventuelle du partenaire peut être un élément déterminant dans le succès de la cure.

 

Suggestions thérapeutiques :

  • Parfois apparaissent des éléments qui viennent enrichir le tableau d’installation du vaginisme. I l semble que la violence du refus soit égale à la violence du désir.

  • Obtenir une relaxation, en particulier des muscles périnéaux. Les exercices portent en premier lieu sur la respiration puis sur les postures.

  • Fantasmer sous hypnose une relation sexuelle avec pénétration pour dédramatiser l’acte sexuel, le rendre accessible, son impossibilité étant due à une surévaluation de sa charge symbolique. L’imagerie visuelle porte sur des scènes amoureuses hallucinées, imaginées jusqu’à une participation corporelle satisfaisante.

  • Suggérer l’acte sexuel comme une complémentarité et non comme une fusion où l’un et l’autre se perdent en s’interpénétrant.

  • Le contenu précis des suggestions est fourni ou s’inspire du vécu de la patiente.

Les exercices, nombreux, sont fonction des patients, de leurs liens et rituels. Le nombre de séances d’hypnose pour traiter le vaginisme et leurs résultats varient selon l’intensité initiale de la phobie.

 

L'hypnose et l'orgasme

Il arrive que la femme ait une vie sexuelle normale, hormis l’accès à l’orgasme. Le désir est présent, les fantasmes aussi, mais la montée du plaisir semble brutalement interrompue. Il n’y a pas d’aboutissement orgasmique à l’excitation sexuelle.

Cette inhibition est parfois secondaire à des troubles conjugaux plus ou moins récents. Mais dans la grande majorité des cas, la femme n’a jamais ressenti un orgasme. Nous parlons là de l’orgasme clitoridien qui est le plus fréquemment accessible puisqu’il est possible de l’obtenir dès l’enfance par la masturbation.

Si la femme a déjà connu une vie sexuelle harmonieuse et satisfaisante, le travail thérapeutique consistera à retrouver, sous hypnose, par une régression en âge, l’équilibre sexuel de l’époque. Dépasser un deuil, surmonter des mois de dépression, se défaire d' un conflit, une rupture pour accéder de nouveau à un peu d’insouciance indispensable à l’orgasme.

Quand l’orgasme n’a jamais pu être déclenché, la stratégie est différente. Il s’agit de faire ressentir une sensation inconnue. Là, le travail du thérapeute consiste à réunir et installer tous les éléments conditionnant l’orgasme.

Suggestions thérapeutiques :

  • Comprendre par les exercices habituels sous hypnose ce qui a rendu impossible l’accès à l’orgasme : le plaisir interdit.

  • Dans les cas d’anorgasmie récente, les suggestions réveillent les fantasmes par la construction d’images érotiques sous hypnose. Chaque étape de la montée du plaisir est parcourue à nouveau pour rétablir les bons réflexes.

  • Dans les cas d’anorgasmie primaire (orgasme inconnu), les causes les plus fréquemment rencontrées sont
    – craindre d’être dépendante de celui qui a le pouvoir de faire jouir.
    – Idéaliser l’amour absolu au point de le vouloir platonique.
    – Considérer l’orgasme comme une manifestation trop violente donc dégradante.
    – Tenir les partenaires sexuels en échec.
    – Attendre indéfiniment l’amant idéal,

  • A l’aide des informations obtenues, construire les suggestions opportunes.

 

Le nombre de séances varie de deux à dix suivant les cas, voire davantage, en sachant que la collaboration du conjoint facilite la thérapie.

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